Nos conclusions

Ce que nous avons pensé du projet de recherche :

Au départ nous partions tous d’une expérience des séries différentes et des attentes diverses quant à ce projet de recherche, mais s’il faut retenir une motivation que nous partagions tous, c’est bien celle de connaître l’envers du décor, une série comment ça marche ? Ce projet nous aura mené bien plus loin que cela, l’étude des techniques de scénarisation fut gratifiante et enrichissante, elle nous a ouvert les portes d’une réflexion que nous n’aurions pas soupçonnés au premier jour, celle des applications concrètes de techniques sérielles dans le management, un projet aussi exigeant que passionnant


Les obstacles :

La principale difficulté est en même temps ce qui l’a rendue si intéressant : L’idée de générer de la connaissance par les séries ou d’appliquer des techniques sérielles au management n’a pas été réellement développé jusqu’à alors, rendant compliqué la recherche de sources et plus particulièrement les enquêtes terrains. Pour autant l’impressionnante littérature existant autour des séries nous aura grandement facilité la tâche en ce qui concerne les recherches théoriques.


Réponse à la problématique :

Il s’agit d’une problématique complexe à laquelle on ne peut répondre par oui ou non. Concernant le domaine de la pédagogie il apparaît que la série peut être un excellent support d’apprentissage, comme le prouve le cours de Mme Gibson sur « The Wire », série support donc, car une utilisation brute est peu efficace, un avis confirmé par Sylvain Tillon directeur de l’agence lyonnaise de conseil en pédagogie SYDO, les séries sont parfaites pour stimuler les esprits, le temps courts dynamise l’enseignement et facilite l’intégration de connaissances.
Quant à l’utilisation dans le domaine du management, la réponse est moins évidente. Si des études montrent que des héros de séries sont perçus par des employés comme ayant de réelles qualités de manager, à l’instar de Jack Bauer, héros de 24H Chrono, il n’y a pas encore de réelles utilisation des séries par les managers pour s’inspirer, par exemple, des techniques de gestion de groupes comme celles mises en place par Jack Shepard, figure du leader dans Lost. Cela ne signifie pas pour autant que les séries sont inadaptées en la matière, elles gagneraient d’ailleurs à être d’avantage utilisées, comme le montre une étude des d’Olivier Badot et Jean-François Lemoine qui montre que la démarche abductive utilisée par le Dr House dans la série éponyme serait tout à fait adaptée à l’ethno-marketing.